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Kolja. Un nom qui se prononce Kolia et qui donne un indice sur le caractère nomade du personnage : il s’agit du diminutif de ? Nicolas ? en russe. Et encore : vous ne savez pas qu’il est né de père allemand, qu’il à vécu en Argentine, et qu’il parle quatre langues couramment. Difficile donc de l’étiqueter, si ce n’est parmi ces songwriters apatrides (Joseph Arthur, Piers Faccini, Jose Gonzalez…) qui ne voyagent jamais sans leur mélancolie. Et une guitare, celle que son père a acheté à l’age de 18 ans et sur laquelle le fils a composé une partie des morceaux de ? Wide Open ?, son premier format long, après des années passées à jouer au sein de groupes éphémères et le choix d’une carrière ? solo ?. Si Kolja n’a pas derrière lui une abondante discographie (un mini-album, ? Universe ?, publié en 2006), le nombre de ses collaborations est par contre éloquent : il a eu l’occasion de jouer sur scène au sein de Ollano, Cosmobrown, Suburbia, Nouvelle Vague, Bang Bang ou Colder. Plut?t pas mal pour un presque inconnu qui, tout en rêvant de devenir professionnel, a su rester les pieds sur terre : il exerce toujours un job alimentaire à mi-temps. La vie l’a rendu modeste, après avoir testé à plusieurs reprises son endurance : après avoir fini la tête contre une remorque suite à un accident de circulation (plusieurs semaines d’hospitalisation), il a aussi échappé à deux noyades (arrêt cardiaque, masque à oxygène pendant 48 heures). Et à une carrière de juriste (droit international).
Son ame de baroudeur et son parcours de franc-tireur ne l’empêche pas d’être un artiste de son temps. La douce tristesse qui se dégage de ses chansons, tant?t à dominante acoustique, tant?t chargées d’électricité, est tout à fait moderne. Même s’il prend sa source dans un creuset musical où les courants se bousculent (Simon & Garfunkel, And Also The Trees, Ride, Sigur Ros…), Kolja a trouvé un ton qui lui ressemble : faussement calme. Lui restait à trouver un son. C’est en entamant dès 2002 une collaboration avec le label parisien Green Factory qu’il va rencontrer le réalisateur artistique Jean-Christophe Vareille (Arthur H, Fran?oise Hardy…), qui va fa?onner le sien. Il est en grande partie responsable de l’élégance de la production de ? Wide Open ?.
A l’écoute des moyens de diffusion de son époque, Kolja s’est crée un profil (et une belle réputation : le magazine américain Rolling Stone l’a remarqué en 2006 comme l’un des ? 25 best bands on Myspace ?) sur la plupart des sites communautaires. Et c’est grace à un concours organisé par Wat TV et EMI qu’il est remarqué par Reset Junior, séduit autant par son profil atypique que par ses ballades graciles ponctuées de chamberlain et de ch?urs. Sur la foi de 8 titres déjà achevés, il retourne en studio à l’automne 2007 pour en graver d’autres et finaliser son premier album, débuté en Argentine en 2002 et terminé en banlieue parisienne en compagnie d’amis, dont certains le suivent depuis les débuts. La fin d’une aventure et le commencement d’une autre, comme pour le label d’EMI qui l’accueille aujourd’hui et dont il constitue la première signature locale.
Kolja est un des premiers auteurs-compositeurs-interprètes (en anglais, avec ?a) a être révélé grace à un concours organisé sur internet. Il ne s’agit pas d’un coup mais plut?t d’un pari sur l’avenir. Celui d’un artiste découvert par les internautes et qui va prochainement partir à la rencontre de son public de manière beaucoup moins virtuelle. Il va quitter son mi-temps pour vivre son rêve. Et il se pourrait même que bient?t, plus personne n’écorche son nom.